Ségolène Royal au Zénith pour son "rassemblement de la Fraternité

Publié le par PRG

Dépêche 1
PARIS, 27 septembre 2008 (AFP) - Avec drapeaux tricolores, trompettes et calicots, l'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal était samedi la vedette, au Zénith de Paris, d'un "rassemblement de la fraternité", qui avait des allures de "remake" de la campagne de 2007.

La grande salle du Zénith, prévue pour accueillir 5.000 places, était au trois quarts pleine au début du concert, peu avant 18H30. En lettres bleues lumineuses sur fond noir, le mot "fraternité" défilait en boucle.

Ce grand rassemblement "au service de la gauche", que la présidente de Poitou-Charentes souhaitait organiser pour remercier ses soutiens dès le lendemain de son échec, survient alors que s'engage la bataille pour la conquête du Parti socialiste.

Pour l'eurodéputé, Vincent Peillon, l'un de ses mousquetaires, "ce n'est pas une réunion de courant. C'est ouvert à tout le monde. C'est bien de faire la fête ensemble dans une société qui est dure".

Mme Royal avait invité tout l'état-major du PS, mais seuls ses plus proches étaient de la fête.

A partir de 16H20, des groupes, portant des calicots "Saint Denis pour la fraternité", "La Touraine", "Le Gard avec Ségolène Royal" - mais pas d'autocollants avec le poing et la rose - attendaient l'ouverture des portes.

Dans la foule, Roger Pascual, militant PS venu de Cavaillon, arbore un drapeau tricolore: "Ségolène Royal avait raison de ne pas laisser le drapeau à la droite. Le drapeau, c'est républicain", assure fièrement ce retraité.

Un supporter de Vincennes comptait offrir à la dame blanche un gros bouquet de roses rouges qu'il portait contre son coeur. Il souhaitait ardemment la victoire de "Ségolène" au congrès. "On fera tout pour qu'elle y arrive", lance-t-il.

Beaucoup avaient ressorti les tee-shirts de la campagne de 2007 ("La France présidente").

Le sénateur David Assouline résumait l'esprit de cette soirée d'un genre assez inédit, mêlant politique et show-biz: "Dans un moment aussi grave et lourd pour la France, il s'agit de montrer une France qui n'est pas résignée".

Pour Vincent Peillon, "on a l'impression qu'il n'y a plus de gauche en France. Ce n'est pas le cas et donc on voulait une initiative".

Ces artistes qui se produiront gratuitement, incarnent, selon l'ex-candidate, le "métissage de la France". Vers 18H00, le groupe de reggae Neg'marrons a lancé la soirée et "chauffé" la salle avec les chansons "Tout le monde debout", "Le Bilan".

Organisé et financé par son association "Désirs d'avenir", le rassemblement a coûté près de 25.000 euros.

Il doit durer jusqu'à 22H00, rythmé de courts sketches notamment du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, de morceaux de musique et de petits films.

Groupe mythique des années 80, Trust devait interpréter trois tubes, "Antisocial", "Promesses osées", "Toujours parmi nous". Son chanteur Bernie Bonvoisin a déclaré qu'il était là "pour la fraternité". "C'est pas un meeting anti-Sarkozy, mais pour que les gens ouvrent les yeux sur le monde", a-t-il dit.

Le chanteur Yannick Noah doit adresser un message enregistré aux Etats-Unis, et chanter "Aux armes citoyens", hymne symbole du grand meeting de Charléty, à l'entre-deux tours de la présidentielle.

Ridan entonnera une chanson "sur l'écologie" ("Ulysse, objectif terre"), une autre sur "le quotidien du maghrébin".

Ségolène Royal devrait intervenir une demi-heure vers 19H00.

Suivront après Benjamin Biolay, Hervé Vilard, Da Silva, Cali, avant un lâcher de confettis qui clôturera en couleurs cette soirée politique d'un type entièrement nouveau.


Dépêche 2
PARIS, 27 septembre 2008 (AFP) - "Je suis là aujourd'hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer": l'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal s'est posée samedi en Mère Courage, apôtre des sans-grade, lors d'un "rassemblement de la fraternité" au Zénith de Paris.

Dans la grande salle où quelque 4.000 personnes avaient pris place, entre deux prestations d'artistes venus se produire bénévolement, la présidente de Poitou-Charentes a fustigé le "système financier en folie qui s'auto-détruit sous nos yeux", "un monde sans règles".

Elle a délivré un message d'espoir: "non au cynisme, non à la résignation", et appelé à "relever la tête".

Dans un discours de 45 minutes, souvent interrompu par des salves d'applaudissements et des "Ségolène... Ségolène....", elle a appelé la gauche à "se ressaisir". Pour elle, "la gauche doit être là malgré ses imperfections, la gauche doit être là pour faire émerger cette nouvelle France qui attend qu'on la réveille".

"Nous avons en commun de vouloir un autre monde", a-t-elle lancé, faisant scander le mot "fraternité" par ses partisans. "On commence à comprendre qu'il faut radicalement changer le système", a-t-elle dit, sans jamais citer le nom du président Nicolas Sarkozy

Défenseur des luttes sociales, elle s'est interrogée: "A quand l'interdiction de délocaliser et de licencier avec obligation de rembourser les aides publiques si l'entreprise fait des bénéfices ?".

Arpentant la scène, à la manière d'une actrice, avec une gestuelle affirmée, souriant, riant parfois, elle s'était délestée de certains attitudes figées de sa campagne.

"Elle a trouvé cette liberté de ton et d'allure qu'elle a cherchée pendant la campagne", résumait le député Jean-Louis Bianco.

Le registre était également personnel. Elle s'est posée en victime du pouvoir mais aussi de certains de ses camarades du parti, évoquant "la +riante+ primaire, la +courtoise+ présidentielle, les +gentils+ coups bas, les +tendres+ attaques, les +doux+ cambriolages, les +amicales+ pressions et les charmantes épreuves personnelles". Allusion à peine voilée à sa séparation d'avec François Hollande.

A propos du cambriolage de son appartement, elle a stigmatisé "les porte-flingues de l'Elysée".

En tunique de soie bleue, sur un jeans, cheveux nouvellement ondulés, elle est apparue radieuse, assortie au bleu du mot "fraternité" qui s'affichait derrière elle.

La présidente de Poitou-Charentes souhaitait organiser ce grand rassemblement "au service de la gauche" pour remercier ses soutiens dès le lendemain de son échec, mais il a finalement lieu alors que s'engage la bataille pour la conquête du Parti socialiste.

Mme Royal avait invité tout l'état-major du PS, mais seuls ses plus proches comme Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, l'eurodéputé Vincent Peillon, étaient de la fête, tout comme l'homme d'affaires Pierre Bergé qui finance ses activités.

Avec drapeaux tricolores, calicots, les militants venus de toute la France avaient parfois ressorti les tee-shirts de la campagne de 2007 ("La France présidente").

Durant quatre heures, les artistes se sont succédé sur scène: Trust, Benjamin Biolay, Hervé Vilard, Da Silva, Cali... De courts sketches notamment du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, de petits films ryhtmaient la soirée. Le chanteur Yannick Noah a adressé un message de soutien, depuis les Etats-Unis.

Un lâcher de confettis devait clore en couleurs ce show politique d'un type nouveau.

Dépêche 3
PARIS, 27 septembre 2008 (AFP) - Pour un Français sur deux (50%), l'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle Ségolène Royal comprend bien les problèmes des gens, un sur deux également pensant le contraire, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du dimanche daté du 28 septembre.

Selon ce sondage, 50% des Français estiment que la phrase "elle comprend les problèmes des gens comme vous", s'applique "bien" à Ségolène Royal. 50% pensent que la phrase ne s'applique "pas bien".

Parmi les sympathisants socialistes, 73% disent que cela s'applique "bien", 27% "pas bien", contre respectivement 26% et 74% chez les sympathisants UMP.

Autre phrase soumise aux sondés: "elle veut vraiment changer les choses". 49% pensent qu'elle s'applique "bien" à Mme Royal, 50% "pas bien" (respectivement 68% et 32% parmi les sympathisants du PS, et 24% contre 76% chez les sympathisants UMP)).

Enfin, 46% des personnes interrogées estiment que la troisième phrase ("elle vous inquiète") s'applique "bien" à Mme Royal, et 54% "pas bien" (39% et 60% pour les sympathisants PS, 60% et 40% chez ceux de l'UMP).

Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 959 personnes, interrogées les 25 et 26 septembre par téléphone ou à leur domicile.

Dépêche 4
PARIS, 27 septembre 2008 (AFP) - Ségolène Royal s'en est prise samedi au Zénith, à Paris, aux "porte-flingues de l'Elysée", épinglant leurs réactions au cambriolage de son appartement fin juin, dans une tirade où elle n'a pas épargné des responsables socialistes non désignés.

"On me dit: +il faut relativiser les épreuves, Ségolène, c'est de la politique, c'est normal, les coups!+", a lancé l'ex-candidate à l'Elysée en 2007 devant quelque 4.000 partisans.

"Relativisons donc, depuis trois ans il y a eu la +riante+ primaire, la +courtoise+ présidentielle, les +gentils+ coups bas, les +tendres+ attaques, les +doux+ cambriolages, les +amicales+ pressions et les charmantes épreuves personnelles" (une allusion à sa séparation d'avec François Hollande, ndlr), a affirmé Mme Royal, vêtue d'une longue tunique bleue, au col ouvert, sur un jeans.

"Depuis un an et demi", après la défaite face à Nicolas Sarkozy, "je relativise encore plus", a-t-elle enchaîné: "certains qui s'éloignent gaiement, d'autres qui trahissent avec grâce, d'autres encore qui méprisent coquettement! Et les porte-flingues de l'Elysée qui m'ont conseillé publiquement de consulter médicalement, sous-entendant que je perdais la tête. Et de s'étonner: mais elle est encore debout ? Et, en plus, elle continue ?".

Mme Royal faisait référence aux sarcasmes du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre qui avait affirmé, après l'intrusion dans son appartement parisien fin juin, que "comme toutes les victimes", Mme Royal avait "droit à une aide psychologique".

M. Lefebvre avait tenu ces propos après que l'ex-candidate à l'Elysée eut fait "un lien" entre la "visite" de son appartement et ses vives attaques contre Nicolas Sarkozy.

"Je suis là aujourd'hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer sur le chemin que j'ai choisi et sur lequel nous marchons ensemble: donner à chacun le droit d'avoir et de bâtir son désir d'avenir", a-t-elle dit.

Dans le texte écrit de son discours remis à la presse, Mme Royal parlait des "chiens de garde de l'Elysée". En prononçant son discours, elle n'a pas utilisé cette expression mais a parlé des "porte-flingues de l'Elysée

Dépêche 5
PARIS, 27 septembre 2008 (AFP) - Ségolène Royal s'en est prise samedi au Zénith, à Paris, aux "chiens de garde de l'Elysée", épinglant leurs réactions au cambriolage de son appartement fin juin, dans une tirade où elle n'a pas épargné des responsables socialistes non désignés.

"On me dit: +il faut relativiser les épreuves, Ségolène, c'est de la politique, c'est normal, les coups!+", a lancé l'ex-candidate à l'Elysée en 2007 devant quelque 4.000 partisans.

"Relativisons donc, depuis trois ans il y a eu la +riante+ primaire, la +courtoise+ présidentielle, les +gentils+ coups bas, les +tendres+ attaques, les +doux+ cambriolages, les +amicales+ pressions et les charmantes épreuves personnelles" (une allusion à sa séparation d'avec François Hollande, ndlr), a affirmé Mme Royal, vêtuée d'une longue tunique bleue, au col ouvert, sur un jean's.

"Depuis un an et demi", après la défaite face à Nicolas Sarkozy, "je relativise encore plus", a-t-elle enchaîné: "certains qui s'éloignent gaiement, d'autres qui trahissent avec grâce, d'autres encore qui méprisent coquettement! Et les chiens de garde de l'Elysée qui m'ont conseillé publiquement de consulter médicalement, sous-entendant que je perdais la tête. Et de s'étonner: mais elle est encore debout ? Et, en plus, elle continue ?".

Mme Royal faisait référence aux sarcasmes du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre qui avait affirmé, après l'intrusion de son appartement parisien fin juin, que "comme toutes les victimes", Mme Royal avait "droit à une aide psychologique".

M. Lefebvre avait tenu ces propos après que l'ex-candidate à l'Elysée eut fait "un lien" entre la "visite" de son appartement et ses vives attaques contre Nicolas Sarkozy.

"Je suis là aujourd'hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer sur le chemin que j'ai choisi et sur lequel nous marchons ensemble: donner à chacun le droit d'avoir et de bâtir son désir d'avenir", a-t-elle dit.

Publié dans PRGcom

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article