Sylvia Pinel députée PRG: Mayotte bénéficie d’une stabilité politique qui contraste avec les " convulsions politiques "de Madagascar...

Publié le par PRG

Le Parisien le 29 Mars 2009

Les habitants de ce récif de l’océan Indien votent aujourd’hui pour que leur collectivité devienne un département. Ils veulent devenir des Français à part entière.
C’est un scrutin dont le résultat est acquis d’avance. Demain, les habitant s de Mayotte répondront oui à une très large majorité pour que leur collectivité d’outre-mer de- vienne le 101e département français.

Le particularisme mahorais. Tous les partis présents à Mayotte sont pour la départementalisation.

Seuls quelques responsables musulmans, inquiets de perdre certaines de leurs prérogatives (mariages, justice), refusent ce processus d’intégration qui parachève le mouvement entamé en 1974. Les habitants de Mayotte avaient alors choisi par référendum de rester dans la communauté française alors que les autres îles de l’archipel des Comores op- taient pour l’indépendance. Soutenu par l’Unité africaine, le président des Comores, AhmedAbdallah Sambi, a d’ores et déjà qualifié de « nulle et non avenue » la consultation des électeurs de Mayotte.

Réduire le retard économique. Pour les Mahorais, le pas- sage à la départementalisation, souvent promis par les politiques nationaux mais toujours repoussé, permet de s’arrimer à la France. Du fait de son appartenance à la République française, Mayotte bénéficie d’une stabilité politique qui contraste, comme le faisait récemment remarquer à l’Assemblée nationale la députée PRG Sylvia Pinel, avec les « convulsions politiques » de Madagascar et l’instabilité de la République fédérale islamique des Comores, qui a connu près de trente coups d’Etat en trente-trois ans. Mais les habitants de Mayotte, dont le PIB (produit intérieur brut) est trois fois inférieur à celui de la Réunion (mais neuf fois supérieur à celui des Comores), espèrent aussi voir les prestations sociales (RSA, allocation de solidarité spécifique, etc.) alignées sur celles de la métropole. Le gouvernement a déjà prévenu que ce rattrapage ne commencera qu’à partir de 2012. La départementalisation coûtera 40 millions d’euros de plus à l’Etat l’an prochain et quelque 200 millions dans vingt ans

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