Mai... certains l'aiment chaud

Publié le par PRG

Le 29 Avril 2009 Le Bien Public
La mobilisation s'annonce importante vendredi pour la traditionnelle manifestation du 1er mai. Les huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires) sont main dans la main pour appeler « salariés du privé et du public, chômeur et retraités à manifester ».

 Une première ! A Dijon, le rendez-vous est fixé à 10 h 30, place de la Libération. A Montbard, le rassemblement est prévu à 10 heures, place du 8 mai.
Prolongement des 29 janvier et 19 mars
Seront également sur le pont des partis de gauche. A l'instar du PRG(*). Son président départemental, Patrick Molinoz, appelle, dans un communiqué, les adhérents de Côte-d'Or à rejoindre les cortèges et réaffirme « son engagement en faveur d'une politique de solidarité nationale qui tienne compte avant tout de la situation de nos concitoyens les plus fragilisés ». Et déjà se pose la suite à donner à la mobilisation syndicale qui, rappelons-le, a débuté le 29 janvier (suite à des revendications du 5 janvier) avant de se prolonger le 19 mars où 12 000 (selon la police) et 18 000 à 20 000 personnes (selon les syndicats) s'étaient rassemblées dans les rues de Dijon. Dont beaucoup du secteur privé.
Une journée de grève dans les cartons ?
Du côté de Force ouvrière (FO), par exemple, il n'est pas question d'en rester là. Le syndicat propose d'organiser une « grande grève » public-privé de 24 heures après le 1er mai. Les autres organisations suivront-elles ? « Les manifestations ne suffiront pas à faire céder le gouvernement », déclare Gilbert Marpeaux, secrétaire général de l'UD FO de Côte-d'Or. « Notamment sur les points importants comme l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés ou le blocage des licenciements ».
Les huit syndicats se retrouveront le 4 mai « pour débattre des objectifs, des modalités et du calendrier des prochaines initiatives », indique une déclaration commune publiée lundi. « Vue la situation actuelle, une date courant mai devrait être arrêtée assez rapidement », s'avance Gilbert Marpeaux. Pour revenir à la mobilisation de vendredi : « elle n'est pas facile à estimer », précise le syndicaliste. « C'est un grand week-end de trois jours, ce n'est pas toujours simple de mobiliser. Nous avons néanmoins quelques indications : les gens qui n'ont pas pu faire la grève le 29 janvier ou le 19 mars, car ils sont dans de très petites entreprises, devraient être là... »
Verdict vendredi dans la rue. En France, 280 rassemblements sont prévus.
C. B.
(*) Parti radical de gauche.

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