Jacques Krabal maire PRG ferme une école

Publié le par PRG

Le Figaro le 5 Mai
Par «principe de précaution», le maire de Château-Thierry a décidé la fermeture temporaire d'une école située à 68 mètres d'un pylône. L'opérateur Orange se dit «surpris» d'une telle décision.

Alors que le «Grenelle des ondes» souhaité par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot entre dans le vif du sujet avec la tenue mercredi d'une première réunion sur les antennes-relais, le maire PRG de Château-Thierry (Aisne) a décidé lundi de la fermeture temporaire d'une école de la ville située à proximité d'un pylône «par principe de précaution».

L'opérateur Orange avait obtenu de la municipalité «une autorisation d'exploitation à une distance de 98 m par rapport à l'école, alors que dans les faits, elle se situe à 68 m de l'école», justifie le maire Jacques Krabal, précisant que les négociations menées depuis plusieurs semaines pour déplacer l'antenne ou faire cesser son exploitation n'avaient rien donné.

Evoquant alors le «principe de précaution inscrit dans la Constitution» et une «recommandation européenne (qui) prévoit qu'à moins de 100 m d'une antenne-relais, il ne peut pas y avoir une école ou une crèche», le maire, soutenu par lles parents d'élèves, a pris la décision de fermer temporairement l'école, dont les 180 élèves ont été répartis dans d'autres établissements de la ville. «Il faut parfois savoir taper sur la table pour se faire entendre», estime le maire, qui tient à préciser qu'il n'est pas pour autant «technophobe».

Aucune distance minimale imposée

L'opérateur de téléphonie, de son côté, se dit «assez surpris» de la décision du maire. Car, explique un porte-parole d'Orange, il n'existe à l'heure actuelle «aucune réglementation nationale ou européenne évoquant une obligation de distance minimale» entre une antenne-relais et une école. «Nous regrettons la dramatisation de cet événement, d'autant plus qu'il y a des discussions au niveau national pour éclairer le débat», a-t-il ajouté, rappelant que, selon une étude de l'OMS, il «n'existe aucun élément scientifique sur les effets nocifs» de telles antennes.

«Les choses ne peuvent pas en rester là !», juge de son côté l'association Priartem, qui lutte pour une réglementation des implantations d'antennes-relais de téléphonie mobile en France. «Orange doit absolument se remettre à la table de négociation afin qu'une solution favorable à tous puisse être trouvée en urgence pour que l'école reprenne au plus vite».

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