La campagne officielle s'ouvre aujourd'hui

Publié le par PRG

Le Figaro Le 25 Mai 2009

Le ministère de l'Intérieur doit vérifier la conformité avec la loi électorale des 161 listes déposées pour le scrutin du 7 juin.

C'est le 7 juin que se dérouleront les européennes, selon le système proportionnel à un tour. Le ministère de l'Intérieur terminera lundi de vérifier la conformité avec la loi électorale des 161 listes déposées vendredi. Chaque liste doit comporter un nombre de candidats égal au double du nombre de sièges à pourvoir dans la circonscription, à savoir : 13 en Ile-de-France et le Sud-Est, 10 dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, 9 dans l'Ouest et dans l'Est, 5 dans le Massif Central et 3 outre-mer. La répartition des sièges dans la circonscription se fait à la plus forte moyenne entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. Les listes seront remboursées des frais engagés à condition de réunir au moins 3 % des suffrages, les dépenses autres que de propagande étant remboursées à hauteur de 50 % du plafond autorisé des dépenses, soit 1 150 000 euros par liste.

Les listes en présence disposent d'un temps d'antenne variable selon qu'elles émanent, ou non, d'une formation représentée par un groupe à l'Assemblée nationale et/ou au Sénat. Les partis dotés d'un groupe au Parlement français se partagent deux heures de télévision, soit vingt minutes pour chaque liste, divisées en dix modules courts et deux plus longs. Une heure est dévolue aux autres partis, pourvu qu'ils présentent des listes dans au moins cinq circonscriptions. C'est le cas de 17 formations. Chacune a droit à deux modules de 1 minute 15 secondes et 2 minutes 17 secondes. On trouve notamment dans cette catégorie Europe Écologie (Cohn-Bendit-Bové), NPA (Besancenot), le PCF, le Parti de gauche (Mélenchon), Lutte Ouvrière, Libertas (Villiers) et le FN.

 

Deux exceptions

 

Le MoDem, lui, a réussi à être servi comme un «grand» parti grâce à Michel Mercier. Le président du groupe centriste du Sénat a pesé personnellement pour que François Bayrou ne puisse pas «se poser en martyr», alors que 11 sénateurs de son groupe étaient contre cette décision, et 11 pour. Autre exception : le Parti radical de gauche, qui dispose d'un groupe mais ne présente aucun candidat, aura lui aussi ses 20 minutes.

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