Le PRG, fantome des européennes appelle à voter blanc

Publié le par PRG

Le Figaro le 28 Mai

Est ce l'Union de la Gauche ou ce qu'il en reste qu'on assassine?

Jean-Michel Baylet président du PRG a solennelement refusé hier d'etre instrumentalisé dans la camapgne du PS en annonçant:"Je voterai blanc nous ne participerons pas à la campagne des socialistes, nous ne soutiendrons pas leurs listes a t'il précisé.
Les raisons de cette colère? Un découpage dans lequel"les français ne s'y retrouvent pas" un système électoral inique" avec pour mode de scrutin"pervers pour les moyennes formations"voulu par les grands partis"UMP et PS qui pour couronner le tout"envoient les recalés du suffrage universel et leurs apparatchicks dans des teriitoires dont ils ne sont pas originaires"
Ni avec le PS ni sans lui:le PRG ne présente aucune liste le 7 Juin.
Comme la République est bonne fille, elle lui a tout de même accordé le même temps d'antenne qu'aux autres partis dotés d'un groupe à l'Assemblée et/ou au Sénat
et qui eux présentent des listes.
Le président d'une formation qui joue les fantomes lors d'une échéance qu'il considère pourtant majeure dispose de la caisse de résonnance de la télévision publique pour appeler les francais à ne pas exercer leur capacité de choix.
De l'aveu du CSA lui même, cette libéralité est une aberration de la loi du 7 Juillet 1977 sur les européennes.
Mais est-ce à la loi de veiller à la cohérence d'une stratégie politique?
S'il refuse d'associer le PRG au PS et si "ne pas participer à cette camapgne est un creve coeur pour lui comme il l' affirme, pourquoi n'a t'il pas constitué de listes autonomes?
Dans sa déclaration  d'hier, il rapelle l' avoir fait en 2004:"Ce fut un échec nous en avons tiré les conclusions.Nous apellons à un retour au scrutin national"
Le sénateur du Tarn et Garonne a beau se poser en victime du système, il essaie toujours d'en tirer parti.En  2004 le PRG ne s'est résigné à présenter trois listes qu'après avoir jeté la proposition du PS, jugée à l'époque par Jean-Michel Baylet"indigne pour ne pas dire humiliante"Cette fois, les radicaux de gauche n'ont même pas entamé les discussions avec les socialistes.
Ils ont préféré tâter le terrain au centre, au Modem et chez leurs frères ennemis valoisiens, où Jean-Louis Borloo ont successivement ignoré leurs appels du pied.
Electoralement, les temps sont durs.Mais il y a peut être un rattrapage possible au gouvernement, au  titre de l'ouverture.

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