Cet été, Peillon invite la gauche et le MoDem à réfléchir

Publié le par PRG

L'Express le 2 Juillet 2009

Pour ses premiers ateliers d'été, le courant "L'espoir à gauche" réunira autour du socialiste Vincent Peillon, le Vert Daniel Cohn-Bendit, la centriste Marielle de Sarnez, le radical Jean-Michel Baylet, l'ex-patron PCF Robert Hue et Jean-Pierre Chevènement.

Le courant "L'Espoir à gauche" réunira ses premiers ateliers d'été, à Marseille les 21 et 22 août, avec le Vert Daniel Cohn-Bendit et Marielle de Sarnez (MoDem), avec trois maîtres-mots: "projet", "ouverture" et "rassemblement", a annoncé son leader Vincent Peillon ce mercredi à Paris.

Se revendiquant comme le "premier courant dans le parti", "L'Espoir à gauche", issu de la motion défendue au Congrès de Reims par Ségolène Royal, représente le "tiers du Parti" avec 30 fédérations et veut "accoucher d'une nouvelle gauche", selon Vincent Peillon.

Avec plus de 1.000 inscrits, ces ateliers accueilleront également certains qui n'ont pas voté pour la motion Royal, et "beaucoup de responsables", assure l'eurodéputé à la presse à Paris, au côté du sénateur François Rebsamen et de Patrick Mennucci, coordinateur des ateliers.

"Une nouvelle gauche"

La question des primaires, de la stratégie politique et des alliances sera au coeur de ces deux journées auxquelles sont également invités le radical Jean-Michel Baylet, l'ex-patron PCF Robert Hue et Jean-Pierre Chevènement (MRC).

Candidat aux primaires, Manuel Valls qui a lancé lundi son club, animera des débats. "Membre éminent" de "L'Espoir à gauche", il a "toute sa place avec nous", a commenté Vincent Peillon.

En revanche, la présence de Ségolène Royal est incertaine. "Ségolène, si elle veut ou si elle peut venir, est la bienvenue", a indiqué François Rebsamen.

"L'Espoir à gauche" veut "accoucher d'une nouvelle gauche", a assuré Vincent Peillon. "On veut que se fédère une nouvelle gauche socialiste, radicale, écologique, citoyenne et républicaine", a renchéri François Rebsamen.

Vincent Peillon qui s'affirme "pleinement" dans le PS, juge que le parti "doit se transformer". Car, prévient-il, "tant que ce parti n'aura pas décidé de se transformer et de prendre des décisions de fond sur le projet, les alliances et les primaires, nous continuerons comme nous l'avons fait".

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