Parti socialiste : le cambouis et le formol
Ouest France le 21 Juillet
Répondant à Bernard-Henry Lévy qui s'intéresse au PS comme à une « maison morte », Marylise Lebranchu, députée du Finistère et proche de Martine Aubry, invite tous « les donneurs de leçons » à « venir avec nous dans la salle des machines, loin des plateaux télé et des flashs des photographes. » Du cambouis sur la chemise blanche de BHL, l'image implicite est forte !
Chargé de la rénovation du PS, Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire et secrétaire national du PS, estime, lui, que le parti « devra changer de nature, être celui de toutes les gauches ou de plusieurs gauches. Il ne pourra pas être ou rester le Parti socialiste parce qu'on ne peut garder un parti tombé dans le formol. »
Président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, a déclaré vouloir s'investir dans la construction d'une nouvelle gauche. Il n'a pas peur du cambouis.