Feu vert du Parlement au rapprochement police-gendarmerie

Publié le par PRG

L'opposition s'est opposée sans succès à cette réforme, craignant qu'elle ne débouche à terme sur une fusion de la police et de la gendarmerie, ce que le gouvernement dément.

Comme l'avait souhaité Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur aura désormais le contrôle de l'organisation et du budget de la gendarmerie, qui dépendait auparavant de la Défense.

Le Sénat puis l'Assemblée nationale ont entériné le texte mis au point par une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat et le projet est donc définitivement adopté.

PARIS  le 23 Juillet- Le projet de loi visant à officialiser le rattachement de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur a été adopté jeudi par le Parlement français malgré les inquiétudes qu'il suscite parmi les forces de l'ordre.

Les groupes UMP et du Nouveau Centre (NC) ont voté pour. Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) ont voté contre.

Le chef de l'Etat avait manifesté son impatience de voir ce texte adopté alors que la réforme était applicable depuis le 1er janvier 2009.

Le texte définit les missions et la répartition exacte des compétences entre la police et la gendarmerie.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a réaffirmé que les deux forces de sécurité seraient réunies sous une même tutelle tout en conservant leur identité et qu'il ne s'agissait donc pas d'une fusion.

L'objet de cette réforme est également de mutualiser les moyens et de réduire les effectifs.

Sur les 100.000 gendarmes et 150.000 policiers que compte actuellement la France, 8.300 postes devraient disparaitre d'ici 2011, dont 3.500 de gendarmes et 4.800 de policiers.

Publié dans dépêche sur le PRG

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