Royal exhorte ses troupes à voter pour un "moment historique", Taubira PRG soutient Royal

Publié le par PRG

PARIS (AFP) Le 19 novembre— Ségolène Royal, candidate au poste de premier secrétaire du PS, a exhorté mercredi soir à Paris les militants à venir voter jeudi soir, parlant d'un "moment historique", lors de son dernier meeting avant le vote des militants.

"Le moment est là, historique, et il faut comme le disait François Mitterrand, que nous ayons la force de rester nous-mêmes et aussi la force de changer. Voilà ce que je vous propose!", a-t-elle lancé au Gymnase Japy à Paris XIème, dans une ambiance survoltée, devant plus de 800 personnes -1.200 selon les organisateurs.

"Oui ou non, voulons-nous écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire vibrante et populaire? Le voulez-vous ? Voulez-vous bâtir ensemble le socialisme du XXIè siècle. Le voulez-vous? Voulez-vous que notre parti s'ouvre à toutes les diversités et devienne meilleur que la société qu'il prétend transformer?", a affirmé l'ex-candidate à l'Elysée, reprenant comme un leitmotiv interrogatif "le voulez-vous?".

"Nous voulons renaître, avec un parti puissant, un parti fort et des socialistes fiers de l'être", a lancé la présidente de la région Poitou-Charentes, entourée de toute son équipe, Vincent Peillon, Jean-Louis Bianco, Manuel Valls ou Julien Dray. Christiane Taubira, ex-candidate à la présidentielle, était également présente.

Son lieutenant, l'eurodéputé Vincent Peillon, avait auparavant "chauffé" la salle en lançant "la seule personne aujourd'hui capable de battre Nicolas Sarkozy en 2012 est Ségolène Royal", suscitant une large ovation, après avoir évoqué le grand "absent" du congrès de Reims, "Nicolas Sarkozy".

Mme Royal a demandé "un vote militant" pour "balayer les réticences et les refus" et "faire monter la certitude de la transformation", évoquant cette "belle responsabilité de diriger".

Lançant un vibrant plaidoyer pour l'Education nationale et les enseignants que "la droite traite avec un tel mépris", Mme Royal a jugé que "ce qui s'abat sur l'école est grave pour les élèves". "Ils ont trouvé des milliards pour le système bancaire et ils saignent à blanc l'Education nationale", a-t-elle fustigé.

L'ancienne ministre a trouvé des accents à la Zola, lançant: "J'accuse la droite au pouvoir de compromettre gravement l'avenir de l'Education nationale, j'accuse la droite au pouvoir d'en rabattre sur un investissement prioritaire, j'accuse la droite au pouvoir de paupériser l'Education nationale (...) , j'accuse la droite au pouvoir ne rien tenter contre l'échec scolaire".

"Le pays nous appelle depuis longtemps. Où êtes-vous les socialistes? Eh bien nous sommes là! Debout! (...) Fiers de l'être et au service des Français. En avant! "a-t-elle conclu, soulevant une vive ovation.

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